𝐀𝐬 𝐒𝐞𝐥𝐞𝐦 𝐀𝐥𝐞𝐲𝐤𝐨𝐮𝐦,

  • 𝑸𝒖𝒆 𝑫𝒊𝒆𝒖 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒑𝒂𝒓𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒔 𝒄𝒓𝒂𝒔𝒔𝒆𝒔 •

                             𝙷𝙾𝙿𝙸𝚃𝙰𝙻 𝚂𝙰𝙸𝙽𝚃-𝙳𝙴𝙽𝙸𝚂
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Je venais tout juste de finir de manger, et franchement, ils ont pas fait d'effort au niveau nourriture.

L'infirmière m'aide à me redresser, quand soudain, sa toque à la porte.

L'infirmière : Entrée.

La porte s'ouvre, et laisse apparaître trois silhouette, deux homme vêtu d'un uniforme de police, et une femme habillée normalement.

Le policier : Vous pouvez nous laisser ?
𝑫𝒊𝒕-𝒊𝒍 𝒆𝒏 𝒔'𝒂𝒅𝒓𝒆𝒔𝒔𝒂𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒍'𝒊𝒏𝒇𝒊𝒓𝒎𝒊𝒆𝒓𝒆.

L'infirmière : Oui,pas de soucis. 𝑫𝒊𝒕-𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒔𝒆 𝒅𝒊𝒓𝒊𝒈𝒆𝒂𝒏𝒕 𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍𝒂 𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆 𝒅'𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆́𝒆

Moi : Vous êtes là pour ?

Le policier : C''est nous qui posons les questions ici.

L'autre policier : Dis-moi comment t'appelle-tu ?

J'avais très bien compris pourquoi ils étaient à mes côtés, j'étais certes très jeune mais assez mature pour le comprendre.

Moi : *𝐬𝐨𝐮𝐟𝐟𝐥𝐞* Soukaina

La femme : Insolante celle là 𝑫𝒊𝒕- 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒉𝒖𝒄𝒉𝒐𝒕𝒂𝒏𝒕.

La femme: Sinon, comment t'est- tu retrouvée ici 𝑺𝒐𝒖𝒌𝒂𝒊𝒏𝒂.

Dire la vérité, ou nier la vérité ?

La deuxième option est plutôt pas mal.

Moi : Je suis tombée dans les escaliers.

La policier : Sa m'étonnerait !

L'autre policier : Dis nous la vérité jeune fille, on est là pour t'aider 𝒅𝒊𝒕-𝒊𝒍 𝒆𝒏 𝒎𝒆 𝒓𝒆𝒈𝒂𝒓𝒅𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒚𝒆𝒖𝒙.

Ils me saoulent .

Je n'avais pas peur, mais je ne voulait pas les revoirs.

Moi : C'est ma mère.

Le policier : Qu'a t-elle fait exactement ?

Moi : Elle m'a giflée quoi.

Le policier : Sérieusement .

Moi : Bon un coup de poing .

La femme : Tu ne veut pas nous dire ? C'est pas grave, nous, nous savons pourquoi et comment tu es t'arriver ici. Mais nous sommes dans l'obligation de te placer placer en famille d'accueil,.

J'écarquille les yeux, ce n'était pas possible, et mon avis dans tout sa ? Je ne voulais pas y aller moi...

Moi : Mais qui est-tu pour prendre cette décision ?

La femme : Déjà, tu me vouvoie moi, et je suis votre assistante social, l'assistante social de la famille 𝑨𝒔 𝑺𝒂𝒊𝒅𝒊𝒊. 𝑫𝒊𝒕-𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒂𝒇𝒇𝒊𝒄𝒉𝒂𝒏𝒕 𝒖𝒏 𝒈𝒓𝒂𝒏𝒅 𝒔𝒐𝒖𝒓𝒊𝒓𝒆.

Moi : Quoi.. mais moi je veut pas..

Le policier : Nous n'avons pas le choix. Désolé jeune fille.

Il se lève, l'autre policier et la femme le suivent, ils venaient tous de sortir.

J'étais dans l'incompréhension totale, j'allais peut être fuir ma génitrice, mais tout reprendre à zéro, depuis le début avec de nouvelles personnes je n'y était pas prête.

Je venais de perdre mon père, je viens de me réveiller d'un coma, et maintenant on me place en famille d'accueil ?

Pourquoi c'est à moi qu'il arrive tout ça ? Mon père malgré que l'on était pas proche il me répétait toujours cette phrase...

              C'est « 𝐋𝐚 𝐯𝐨𝐥𝐨𝐧𝐭𝐞́ 𝐝' الله » me disait il a chaque fois qu'on surmonter une épreuve ensemble.

Je regardais le plafond toujours dans l'incompréhension.

Quand tout d'un coup j'entends crier dans le couloir.

C'était une voix d'homme, enfin d'un garçon, des deux policiers et de la femme

Le garçon : C'est pas possible, vous n'aller pas la placer en famille d'accueil quand même ! 𝑫𝒊𝒕-𝒊𝒍 𝒆𝒏 𝒄𝒓𝒊𝒂𝒏𝒕.

Le policier : Ce n'est pas à toi de décider, jeune homme 𝒅𝒊𝒕-𝒊𝒍 𝒆𝒏 𝒊𝒏𝒔𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒖𝒙 𝒅𝒆𝒓𝒏𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒎𝒐𝒕𝒔.

La femme : Après tout, qui est tu pour elle ? Elle ne te connaît même pas .

J'entends des pas se diriger en sens inverse de ma chambre. Je me détache de tous ces files et prend mes béquilles, qui était au côté droit du lit,et me dirige vers la porte d'entrée.

J'ouvre la porte, j'aperçois le garçon de la dernière fois, vous savez celui qui avez dormis à mes côtés.

Il lève sa tête vers moi, me regarde de haut en bas et affiche un petit sourire et me dit :

Le garçon :  Désolé, j'ai rien pu faire, il veulent pas m'écouter, mais t'inquiète pas je viendrai te chercher un jour ou l'autre.

Moi : Psychopathe va . 𝑫𝒊𝒔-𝒋𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒉𝒖𝒄𝒉𝒐𝒕𝒂𝒏𝒕

Je retourne dans ma chambre, me couche dans mon lit en réfléchissant à ma vie.

                        𝑺𝑬𝑷𝑻 ANS 𝑷𝑳𝑼𝑺 𝑻𝑨𝑹𝑫
          
               
                       
C'était un jour comme un autre . J'était
sur le chemin, en direction de mon lycée.

J'étais au fond de ma classe, à côté du radiateur,toute seule, comme à mon habitude

La professeur : Mademoiselle 𝑺𝒐𝒖𝒌𝒂𝒊𝒏𝒂 𝑨𝒔 𝑺𝒂𝒊𝒅𝒊𝒊 𝑴𝒐𝒏𝒄𝒆𝒂𝒖.

C'est moi 𝑺𝒐𝒖𝒌𝒂𝒊𝒏𝒂 𝑨𝒔 𝑺𝒂𝒊𝒅𝒊𝒊 enfin monceau maintenant. Oui, ma famille adoptive est pure française.

𝑺𝒐𝒖𝒌𝒂𝒊𝒏𝒂 : 𝑱'𝒂𝒊 𝒎𝒂𝒊𝒏𝒕𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒊𝒙 𝒔𝒆𝒑𝒕 𝒂𝒏𝒔, 𝒋𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒂𝒔𝒔𝒆𝒛 𝒑𝒆𝒕𝒊𝒕𝒆, 𝒋𝒆 𝒎𝒆𝒔𝒖𝒓𝒆 𝒖𝒏 𝒎𝒆̀𝒕𝒓𝒆 𝒄𝒊𝒏𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒔𝒊𝒙. 𝑱'𝒂𝒊 𝒅𝒆 𝒍𝒐𝒏𝒈 𝒄𝒉𝒆𝒗𝒆𝒖𝒙 𝒎𝒂𝒓𝒓𝒐𝒏 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒆́ 𝒃𝒐𝒖𝒄𝒍𝒆́𝒆,𝒒𝒖𝒊 𝒎'𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗𝒆 𝒆𝒏 𝒃𝒂𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒇𝒆𝒔𝒔𝒆𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒚𝒆𝒖𝒙 𝒗𝒆𝒓𝒕 𝒍𝒆́𝒈𝒆̀𝒓𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒎𝒂𝒓𝒓𝒐𝒏𝒆́𝒆 𝐞𝐭 𝐠𝐫𝐢𝐬𝐞́𝐞 𝒆𝒏 𝒂𝒎𝒂𝒏𝒅𝒆. 𝑺𝒊𝒏𝒐𝒏 𝒋'𝒂𝒊 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒆𝒖 𝒖𝒏 𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒄𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕𝒆̀𝒓𝒆, 𝒋𝒆 𝒏𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒑𝒂𝒔 𝐮𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐭𝐫𝐞̀𝐬  𝒔𝒆𝒏𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆,𝐣'𝐚𝐢 𝐝𝐮 𝐦𝐚𝐥 𝐚 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞𝐫 𝐦𝐞𝐬 𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬.

Moi : Oui dites moi madame.

La professeur : Accompagne Mattéo chez la CPE ?

Moi : •𝐒𝐨𝐮𝐟𝐟𝐥𝐞• D'accord

La professeur : Merci bien.

Moi : *𝒔𝒐𝒖𝒇𝒇𝒍𝒆* Lève toi non ? 𝑫𝒊𝒔 𝒋𝒆 𝒆𝒏 𝒎'𝒂𝒅𝒓𝒆𝒔𝒔𝒆𝒓 𝒂 𝑴𝒂𝒕𝒕𝒆́𝒐

Il était onze heure vingt neuf, je finissais à onze heure trente, j'attendais avec impatience la sonnerie .

                               𝑺𝑶𝑵𝑵𝑬𝑹𝑰𝑬
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Je prend mon sac déjà fait, dévale les escaliers, passe le portail et prend la route en direction de mon domicile.

Je rentre ma clé dans la serrure, passe le seuil d'entrée.Il y'avait Sandrine, Joséphine et Thomas dans la salon.

Sandrine : Comment était ta journée aujourd'hui ma chérie ?

Moi :  Bien Al Hamdoulillah.

Joséphine : Oh ta forcé avec ta religion de merde,nous sommes en France pas en Syrie !

J'y était habituer à ces phrases qui dénigrait notre religion .

Moi : Qu' الله te pardonne.

Sandrine : Je t'est déjà dit y'a pas de sa chez moi Chlo-

Moi : Sandrine, avec tout le respect que je te doit, je t'est déjà dit de pas m'appeler Chloé, moi c'est Soukaina .

Joséphine : Maman ta vu, elle ne te respecte même pas ! Elle t'appelle Sandrine! 𝑫𝒊𝒕- 𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒓𝒊𝒂𝒏𝒕 .

C'est vrai , j'ai essayais de l'appeler maman mais je n'y arriver pas ! Je vais pas me forcer .

D'ailleurs Thomas, le mari de Sandrine, n'a pas décroché un mot comparé à d'habitude.

Bref je dit rien de plus, et monte dans ma chambre que je partage avec Joséphine, je rattrape ma prière, on m'a l'avait interdit mais bon.

                               𝑻𝒓𝒐𝒊𝒔 𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒕𝒂𝒓𝒅

C'était un jour comme un autre, 𝒆𝒏𝒇𝒊𝒏 𝒋𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒂𝒊.. 𝑺𝒊 𝒋'𝒂𝒖𝒓𝒂𝒊 𝒔𝒖..

Bon je venais de sortir de cours, j'étais sur le chemin pour rentrer chez moi. Mon sac sur les épaules, j'ouvre la porte, il n'y avait personne 𝒆𝒏𝒇𝒊𝒏 𝒋𝒆 𝒄𝒓𝒐𝒚𝒂𝒊𝒔 je monte dans ma chambre, pose mon sac au sol quand la porte s'ouvre.

C'était Thomas, il rentre dans ma chambre et referme la porte derrière lui.

Moi : Tu a besoin de quelques choses ?

Thomas : Non, pas spécialement. 𝐃𝐢𝐭-𝐢𝐥

Je le regarde bizarrement et lui dit :

Moi : En quoi je peut t'aider ?

Thomas : Juste, laisse toi faire.

Il s'approche de moi, pose ses mains sur mes hanches.

Moi : Tu fait quoi là ! 𝑫𝒊𝒔-𝒋𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒓𝒊𝒂𝒏𝒕

Je bougeais dans tous les sens en essayant de me débattre.

Thomas : Arrête de bouger sale pute.

Les larmes me montes au yeux, mais je ne les laisses pas couler.

Il pose ses mains sur ma poitrine, à ce moment précis j'étais vêtu d'une abaya noir.

Il relevée légèrement ma abaya, pour poser sa main sur ma cuisse.

Je penses que c'était le geste de trop, je le pousse de toute mes forces et lui envoie un coup de pied entre ses jambes, je récupère mon sac et cours jusqu'à la porte d'entrée, pendant qu'il crier de douleur.

Une larme coule en pensant à ce qui venait de se passer.
Mais je l'essuie aussitôt.

Je me dirige vers la mosquée, la mosquée de l'imam Muhammed , le papa du quartier la mosquée où je pris Jumu3a d'habitude, elle est ouverte 24h/24h.

J'arrive la bas, je pousse la porte et entre.

Je me pose dans un coins de la mosquée pour ne pas déranger. Je me demande si j'allais m'en sortir. L'argent ce n'est pas ce qui manque. J'économisais  l'argent de ma bourse et avant de mourir, mon père m'avait donner une certaine somme d'argent  pour subvenir à mes besoins.

J'ai passer toute la nuit à chercher un appartement, je n'est pas fermer œil de la nuit. Mais dans les coups de sept heures j'avais enfin trouver, j'en ai discuter avec la propriétaire et elle était d'accord pour que je vienne récupérer les clés cette après midi. Tout c'était fait trop vite..

Je devais prendre mon train,à 16 heures. J'étais entrain de rassembler mes affaires, enfin mon sac, pour partir  en direction de la gare.

J'ai pris un taxi qui m'y a emmener.

J'attendais mon train, sur un banc quand j'entends.

SNCF :  "Voie quatre, le train TER numéro 48844 en prévenance de Paris et à destination de 𝑴𝒂𝒓𝒔𝒆𝒊𝒍𝒍𝒆, initialement prévu à seize heures va entrer en gare voie 10. Éloignez vous de la bordure du quai, je vous remercie ".

Le train venais d'arriver, je montre à l'intérieur de ce dernier. On avait exactement trois heures cinquante huit de route.

                     𝑵𝒊𝒏𝒊𝒔𝒔🕊